De nombreuses industries, du fait de leur process de fabrication, génèrent des nuisances olfactives
Elles impactent le périmètre proche des sites de production. Beaucoup de sites industriels autrefois isolés se retrouvent aujourd’hui entourés d’habitations plus ou moins proches mais très souvent dans le périmètre d’impact des odeurs générées.
Les industries nécessitant des équipements de traitement d’odeurs industrielles sont les sites pétrochimiques et chimiques, les industries agro-alimentaires, les usines de fabrication de pet food, l’équarrissage, les papeteries et les tanneries.
Ces industries travaillent des matières soit très volatiles et complexes (composés organiques volatils dont les hydrocarbures volatils), pour la chimie et la pétrochimie soit pour les autres industries, des matières alimentaires, organiques, qui se dégradent rapidement en donnant des composés très odorants tels que l’hydrogène sulfuré, les aldéhydes, les cétones, les acides organiques ou acides gras volatils, les mercaptans, les amines, les sulfures organiques (Diméthylsulfure – DMS et Diméthyldisulfure – DMDS).
Ces molécules malodorantes sont produites soit par le process proprement dit, soit par les déchets solides ou effluents liquides générés. Dans ce derniers cas, on retrouve les mêmes problématiques qu’en station d’épuration ou centre de traitement de déchets.
Ces émissions malodorantes sont produites souvent pas des cheminées, on parle de flux canalisé, ou par les bassins ou lagunes de stockage ou traitement des boues (déshydratation des boues) et des eaux usées industrielles qui sont caractérisés par de grandes surfaces d’émission, on parle d’émissions diffuses.
La plupart de ces composés sont très persistants,
perceptibles à de très faibles concentrations,
de l’ordre de quelques ppb,
ce qui les rend très difficile à traiter.
Le stockage des matières premières,
des boues d’épuration et des déchets solides constituent
la troisième source d’odeurs potentielle sur un site industriel.
Là encore ce sont souvent des sources extérieures diffuses
ou confinées dans des halls de réception et stockage.
Nos procédés de traitement
Devant la très grande diversité des composés volatils à traiter, il est très souvent nécessaire de faire un diagnostic sur site avant de pouvoir déterminer avec précision le type de procédé de traitement adéquat.
Les flux canalisés présentent souvent des contraintes techniques pour le choix des procédés de traitement, à savoir des flux chauds (température supérieure à 40 °C) voire très chauds (température supérieure à 100 °C) comportant parfois une forte humidité. Ces paramètres physiques doivent être pris en compte car ils nécessitent souvent un prétraitement en amont du système de désodorisation qui consiste à réduire la température et l’humidité, par condensation par exemple.
Les procédés de désodorisation adaptés à ces flux d’odeurs très variés tant chimiquement que physiquement doivent aussi prendre en compte la nature des sources, canalisées, confinées ou diffuses.
Deux types de traitement des odeurs industrielles existent en fonction de la source :
Pour les sources canalisées, les bio-filtres à charge active organique ou minérale
Les procédés d’adsorption sèche sur médias imprégnés et l’injection de neutralisants d’odeurs par voie sèche (surtout pour les flux chauds ou très chauds - jusqu’à 300 °C ou les flux peu chargés) vont pouvoir apporter une réponse technique dans la majeure partie des cas. Le lavage humide pourra lui répondre à des problématiques simples sur des composés facilement solubles dans l’eau et neutralisables chimiquement (ammoniac, vapeurs acides ou basiques, …).
Ces procédés peuvent aussi s’appliquer aux sources confinées, en mettant préalablement en place une extraction d’air. La mise en œuvre de neutralisants d’odeurs par voie sèche ne nécessite pas d’extraction préalable de l’air intérieur.
Pour les sources diffuses en extérieur
La mise en oeuvre de neutralisants d’odeurs par voie sèche semble actuellement la seule solution technique avant le confinement de la source, procédé qui peut être très coûteux en fonction des surfaces à confiner.
Néanmoins pour certains bassins, ECOSPH’AIR propose des couvertures de confinement souple ou rigide, modulaire ainsi qu’une couverture flottante ayant pour caractéristique de ne pas constituer de ciel gazeux (adapté pour des produits volatils et inflammables comme les carburants) garantissant un traitement ATEX de la source.
Enfin, au vu de la complexité de certains effluents gazeux à traiter, il est souvent nécessaire d’additionner plusieurs procédés pour atteindre en fin de compte les seuils réglementaires imposés aux entreprises ou nécessaires pour réduire fortement les nuisances olfactives engendrées par les sites industriels.
ECOSPH’AIR a donc la capacité à vous accompagner et vous proposer l’ensemble des équipements nécessaires à l’obtention des performances appropriées.
Exemple d’un bio-filtre fabriqué pour SAUR